Yannick Monget, récompensé par l'Académie des Arts Sciences et Lettres à Paris
- Symbiom team

- 22 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 oct.

La semaine dernière à Paris, dans le cadre prestigieux du Hôtel InterContinental, le prospectiviste, écrivain et artiste Yannick Monget a été récompensé par la Académie des Arts Sciences et Lettres pour l’ensemble de son œuvre et son engagement dans les domaines littéraires, artistiques et scientifiques. Une Académie qui compte parmi ses plus illustres membres des personnalités telles que Louis Lumière, Albert Schweitzer, Simone Veil, Jean D'Ormesson, Jacques‑Yves Cousteau, Theodor Monod, Louis Blériot ou encore Yves Coppens et Bertrand Piccard.
Une cérémonie d’exception
C’est sous le dôme du Salon Opéra au Grand Hôtel (Hôtel InterContinental) que les distinctions ont été remises. L’événement, organisé dans ce cadre somptueux, a mis à l’honneur des hommes et femmes du monde entier dont l’œuvre mêle arts, littérature et sciences, selon les termes mêmes de la distinction. Le choix de l’établissement parisien n’était pas anodin : ce lieu historique, proche de l’Opéra Garnier, conférait à la remise une solennité à hauteur de l’engagement célébré. Cette récompense vient saluer la trajectoire originale de Yannick Monget, à la croisée des disciplines.
Un parcours pluridisciplinaire
Yannick Monget est décrit comme « prospectiviste environnemental, romancier, auteur d’ouvrages photo‑documentaires et artiste contemporain ». D'un point de vue scientifique, son attention s’est tournée très tôt vers les enjeux de l’écologie et des crises planétaires : étudiant en sciences de la Terre et de l’Univers à Nancy, il s’est ensuite engagé, sous l’influence du botaniste Jean‑Marie Pelt, dans la création du groupe Symbiom en 2004. Du côté artistique, il s’est exprimé via des peintures numériques (les livres Demain la Terre 2006, Terres d’avenir 2009) et des romans de fiction anticipative comme Résilience. Sur le plan littéraire, ses ouvrages mêlent essais, romans et documentaires, avec un fil rouge : faire réfléchir, sensibiliser, alerter.
Lanceur d’alertes et passeur de savoirs
Ce qui distingue particulièrement Yannick Monget, et qui a vraisemblablement pesé dans la reconnaissance de l’Académie, c’est son rôle de lanceur d’alertes et de passeur de savoirs :
Dans Terres d’avenir (2009), il prévenait déjà des risques liés à certains virus et des perturbations à venir, bien avant la crise sanitaire de 2020.
Dans Résilience, il abordait notamment les menaces nucléaires, les scénarios de cyber‑attaque et les basculements environnementaux.
Il défend l’idée qu’« aucun changement profond ne se fait sans passer par l’imaginaire, les émotions et le rêve ». Ainsi, son œuvre se veut à la fois scientifique et artistique, un pont entre chiffres et émotions, données et images, réel et prospective.
Un engagement environnemental de longue date
Depuis ses débuts, Yannick Monget s’est engagé pour la cause environnementale : fondation de Symbiom, expositions lors de grands rendez‑vous comme la COP21 en France en 2015. Il s’agit aussi d’un engagement de fond : non pas uniquement esthétiser la nature, mais la comprendre, l’alerter, inviter à agir. Il apparaît comme un témoin et un acteur de la crise écologique, utilisant l’art et la science pour mobiliser les consciences.

L'Académie décerne ses médailles « aux femmes et aux hommes qui, par leur talent et leur travail, participent au rayonnement de la culture dans les domaines artistique, littéraire ou scientifique ».
Dans le cas de Yannick Monget :
Un apport littéraire (ouvrages, essais, romans)
Une œuvre artistique (peintures numériques, expositions)
Une dimension scientifique/prospective (écologie, anticipation de crises)
Une fonction de passeur/transmetteur (alerte, mobilisation)
Un engagement environnemental constant
Tous ces axes réunis font de lui un récipiendaire cohérent avec les valeurs de l’Académie.
La cérémonie parisienne, la remise dans ce lieu emblématique, la reconnaissance par l’Académie : tout concourt à souligner que le travail de Yannick Monget dépasse les frontières d’un seul domaine. Il incarne un « art‑science » hybride, mobilisé pour la cause de la planète et de l’avenir humain. Cette médaille est donc non seulement un hommage individuel, mais aussi un signal : qu’il est possible — et urgent — de penser, créer et agir à l’interface des disciplines.
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